Après avoir mis en exergue la grande difficulté de la filière des équipementiers et fournisseurs automobiles, à travers des éléments chiffrés précis, et souligné que le plan d’action automobile européen ne répond pas à l’urgence de la situation, il a détaillé les propositions concrètes de la FIEV pour la survie de cette filière :
- Instaurer un seuil minimal de 75% à 80% de contenu local et définir ainsi le « fabriqué en Europe » à l’aide de règles d’origine européennes. La nouvelle règle d’origine européenne pourrait être utilisé dans différentes politiques clés de l’UE et des États membres (ex. dans les marchés publics, dans les programmes de décarbonation des flottes d’entreprises, dans les autres politiques d’incitation de stimulation de la demande de véhicules à zéro émission, dans les critères d’éligibilité aux aides pour les entreprises, dans les règles sur les investissements directs étrangers) ;
- Restaurer la compétitivité de l’industrie automobile en France et en Europe, notamment dans le contexte de transition vers l’électrique, via la mise en œuvre d’un plan d’investissement européen inspiré de l’IRA américain, la réduction du prix de l’énergie, l’allègement en France des prélèvements obligatoires sur les salaires et les impôts de production, la simplification de l’accès aux financements, en particulier pour les PME.
- Décarboner le transport routier dans une approche globale : soutenir la vente de véhicules électriques, mettre en œuvre le principe de neutralité technologique en privilégiant une approche cycle de vie via la clause de révision et soutenir la fabrication de batteries en Europe.