Avec l’entrée en vigueur des nouvelles réglementations européennes sur la cybersécurité en juillet 2024, le nombre de pièces soumises à ces exigences devrait encore augmenter, entraînant des frais supplémentaires pour les consommateurs. En outre, l’accès aux informations techniques, bien que légalement requis, reste souvent limité ou fourni dans des formats difficilement exploitables. Cette situation ralentit les réparations et alourdit les coûts, rendant la législation actuelle inefficace.
Concernant les mises à jour logicielles, les réparateurs indépendants doivent encore se contenter d’interfaces de véhicules obsolètes, au lieu de bénéficier de protocoles Ethernet plus modernes et efficaces.
Frank Schlehuber, consultant principal pour les affaires du marché pour le CLEPA, souligne : « Pour garantir aux consommateurs la liberté de choisir leur prestataire de services automobiles, une législation robuste traitant de la cybersécurité, de l’accès à l’information et de la disponibilité des pièces est essentielle. Cela contribuera à maintenir une mobilité abordable pour les citoyens de l’UE. »
Dans ce contexte, la nécessité d’une législation réactive et adaptée devient impérative pour protéger les consommateurs face à cette augmentation des coûts, tout en leur permettant de bénéficier d’une réparation et d’un entretien accessibles et transparents.
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