Un complément y sera apporté sur les passerelles entre métiers, fin juin.
- dans le premier scénario de poursuite des tendances récentes, 32 000 emplois seraient perdus entre 2020 et 2025 ;
- dans le second avec la mise en place très rapide d’une stratégie ambitieuse de mobilisation et de reconquête, cette baisse serait réduite à 25 000 postes, les effectifs se stabiliseraient et la France pourrait envisager des investissements créateurs d’emplois (non comptabilisés par ce scénario).
L’enjeu de l’écart entre ces deux scénarios est l’existence à long terme de la construction automobile, en France, comme filière structurante de l’économie industrielle nationale. C’est aussi, plus largement l’avenir technologique, la compétitivité et la pérennité des autres grandes filières industrielles qui partagent avec elle des compétences critiques.
En parallèle, la brochure de synthèse de l’étude prospective des besoins en recrutements de jeunes à qualifier à l’horizon 2030 de l’ANFA qui porte plus particulièrement sur le commerce et la réparation automobile est également téléchargeable sur leur site.
Cette étude propose 3 scénarios (austérité, relance et régulation écologique). Selon le scénario les besoins varient de 8500 à 12500. Entre 2020 et 2030, le besoin en mécaniciens et techniciens VP serait de 3000 à 4500 par an.