Les cinq principaux marchés européens ont été affectés, à l’exception de l’Espagne, qui enregistre une hausse de 5,3 %. La France accuse la plus forte baisse (-6,2 %), perdant sa troisième place au profit de l’Italie (-5,8 %). Le marché allemand recule de 2,8 %, tout comme celui du Royaume-Uni (-2,5 %). À l’inverse, la Norvège affiche la plus forte progression (+82,4 %).
Côté constructeurs, Volkswagen renforce sa position de leader avec une hausse de 5,3 % (268 409 unités) et 27 % de part de marché, notamment grâce aux performances de Volkswagen (+16,6 %) et Cupra (+56,7 %). En revanche, Stellantis chute de 16 %, ramenant sa part de marché à 15,5 % contre 18 % en 2024. Ses marques Citroën, Fiat, Opel et DS enregistrent des baisses à deux chiffres, tandis que Peugeot recule de 3,4 %. Seule Alfa Romeo progresse (+21,3 %). Renault démarre bien (+5,4 %), porté par la marque Renault (+18,1 %), malgré le recul de Dacia (-5,2 %).
Parmi les autres grands groupes, Hyundai (-3,7 %), Toyota (-4,4 %), BMW (-2,9 %) et Mercedes-Benz (-2,4 %) enregistrent également une baisse de leurs immatriculations en janvier.
Concernant les motorisations, les voitures électriques (BEV) rebondissent fortement (+37,3 %, soit 166 065 unités), portées notamment par l’Allemagne (+53,5 %), l’Italie (+126,2 %) et la Norvège (+89,8 %), où elles représentent 96 % du marché. En France, elles sont en recul. Au global, les BEV atteignent 16,7 % du mix européen en janvier.
Les hybrides (HEV) progressent de 16,9 %, soutenues par l’Italie (+10,6 %), l’Allemagne (+13,7 %) et la France (+52,2 %). À l’inverse, les véhicules essence et diesel poursuivent leur déclin, avec un recul respectif de 20,5 % et 26,5 %. Le diesel tombe à 8,8 % de part de marché, contre 11,8 % un an plus tôt.