Tous les constructeurs ne sont pas impactés de la même manière par cette chute du marché. Stellantis voit ses ventes chuter de 31,7 %, marquant une perte significative de parts de marché de 3 %. Les ventes du groupe Renault sont également en repli de 24,5 %. À l’inverse, le groupe Volkswagen enregistre une progression de 6 % de ses immatriculations en août 2024. À noter que Tesla, qui n’est pas épargné depuis le début de l’année, accuse un repli de plus de 50 %. Le groupe coréen Hyundai a également souffert en août avec une baisse de 22,6 % de ses ventes.
Au cumul de l’année, les ventes restent à peu près stables avec une baisse de 0,5 %. Les marques qui souffrent le plus sont DS (-25 %), Mini (-31 %) et Tesla (-31 %), alors que certaines sortent leur épingle du jeu, à l’image de Jeep (+72 %), Seat (+34 %), Toyota (+24 %) et Volvo (+36 %).
Les ventes de voitures électriques sont impactées avec une baisse en août de 33 % et seulement 13 143 VE vendus, soit une part de marché de 15 % en août 2024 contre 17 % un an plus tôt. Sur les huit premiers mois de l’année 2024, la part des voitures électriques est de 16,7 %, un niveau similaire à celui de l’année 2023. Seuls les hybrides non rechargeables ont le vent en poupe avec une hausse de 22 % des ventes de cette motorisation en août (+44 % sur les 8 mois).
Ce contraste souligne les défis auxquels sont confrontés les constructeurs et l’industrie automobile. Les prochains mois seront déterminants pour obtenir un marché positif. À noter que les commandes, jusqu’ici en hausse, sont en recul de 11 % en août, bien qu’elles restent en progression de 8,8 % sur les huit premiers mois de 2024.