Le marché automobile français a terminé l’année 2024 sur une note mitigée. Malgré un léger rebond en décembre (+1,5 %), le bilan annuel affiche un recul global de 3,2 % par rapport à 2023. Avec 1,775 million de véhicules particuliers immatriculés, le marché reste bien en deçà des niveaux d’avant COVID (-22 % par rapport à 2019). Depuis 2020, ce sont 2,8 millions de véhicules particuliers qui n’ont pas été immatriculés.
Le mois de décembre 2024 a connu une légère hausse des immatriculations (+1,47 %), atteignant 183 662 unités. Ce sursaut s’explique principalement par un jour ouvré supplémentaire et les opérations traditionnelles de fin d’année pour écouler les stocks. Ce sont les véhicules hybrides qui ont porté cette dynamique, confirmant leur attrait croissant auprès des particuliers.
Du côté des constructeurs, Stellantis n’a pas profité de la reprise de décembre et enregistre une baisse de 6,7 % de ses volumes par rapport à décembre 2023, avec de fortes disparités par marque : Peugeot progresse de 4,5 %, tandis que FIAT chute de 50 %. De même, les ventes du groupe Volkswagen accusent un repli de 2,3 %. À l’inverse, le groupe Renault voit ses ventes progresser de 13,9 %, tout comme Toyota (+11 %).
À noter que les ventes de véhicules électriques sont stables sur un an et représentent 16,9 % du marché. Ce sont les ventes de véhicules hybrides non rechargeables qui gagnent des parts de marché : elles représentaient 24 % en 2023 et atteignent 34 % en 2024, soit une progression de 10 points.
Les ventes de véhicules essence et diesel poursuivent leur déclin, avec des parts de marché respectives de 29 % et 7 %.