Il s’agit du deuxième mois consécutif de baisse, même si, sur le premier semestre 2024, le marché reste en progression avec des ventes en hausse de 2,8%. Le groupe Stellantis est l’un des groupes qui souffrent le plus de cette tendance baissière, avec des ventes en repli de 13,2%, présentant de fortes disparités selon les marques (-9,2% pour Peugeot, -30% pour Fiat, -1,3% pour Citroën et +31% pour Jeep). Le groupe Renault affiche une baisse de 3,8%, tirée vers le bas par Dacia, dont le modèle Spring est dorénavant privé du bonus écologique, tandis que la marque Renault se maintient. À l’inverse, le groupe Volkswagen est en forte hausse de 26,1% avec l’ensemble de ses marques en positif. Toyota accuse le coup en juin avec une baisse de 4% de ses ventes après un début d’année performant, mais reste tout de même largement à la hausse sur le premier trimestre avec une progression de 29% de ses ventes de véhicules particuliers. À noter que Tesla poursuit sa chute entamée en début d’année, ses ventes sur six mois étant en repli de 27%.
Depuis le début de l’année, seules les motorisations hybrides et électriques tirent le marché, avec des croissances respectives de 25% et 15%. Cependant, juin 2024 marque un coup d’arrêt pour les véhicules électriques, avec une baisse de 11%, ces derniers étant impactés par l’arrêt des bonus écologiques sur les véhicules chinois, et par un marché très dynamique en début d’année avec le leasing social. Malgré cela, le baromètre des commandes reste à la hausse sur le premier semestre 2024, mais le tassement du marché est à craindre pour le second semestre, notamment lié à l’attentisme des particuliers comme des entreprises, qui ne savent pas vers quelles motorisations ou modèles se tourner.