Au cumul des onze mois, le marché a reculé de 3,7 % par rapport à la même période en 2023 et affiche un repli de 23 % par rapport au niveau d’avant-crise en 2019.
Si certains groupes restent stables ou en progression en novembre, comme le groupe Renault (+0,3 %) et le groupe Volkswagen (+4,5 %), d’autres accusent le coup, à l’image de Stellantis (-13,2 %), dont les ventes de Fiat ont été divisées par deux, ou encore BMW (-22,7 %). Même si Toyota affiche des volumes en baisse sur novembre (-9,9 %), sur l’ensemble de l’année, il reste en progression de 19,5 %.
Parmi les différentes motorisations, seules les hybrides sont en progression (+17 % en novembre), représentant aujourd’hui près d’une immatriculation sur deux, contre une sur trois en novembre 2023.
Les ventes de véhicules électriques progressent en part de marché, atteignant 17 % en novembre contre 15 % le mois précédent, mais le volume des ventes (23 255 véhicules) est en baisse de 25 % par rapport à l’an dernier. Avec le nouveau barème d’aides à l’achat de véhicules électriques revu à la baisse, cette motorisation risque de ne pas être stimulée dans les mois à venir.
À noter que le carnet de commandes continue de chuter pour le 4ᵉ mois consécutif, ce qui n’annonce pas de reprise du marché à court terme.
Enfin, sur le marché des véhicules utilitaires légers (VUL), les ventes de novembre sont également en baisse, avec 28 327 immatriculations, soit une diminution de 16 %. Cependant, ce marché reste en progression sur les 11 mois de 2024, avec une hausse de 1,7 % par rapport à la même période en 2023.