Depuis le début de l’année, le marché a progressé de 16,5 %, avec 1,44 million d’immatriculations sur dix mois. La bonne santé du marché est à prendre avec des pincettes puisque les commandes sont en baisse de 12,3 % sur les dix mois de 2023 par rapport à 2022. Les ventes actuelles correspondent à la livraison de véhicules commandés il y a de nombreux mois, dont les délais de livraison se sont allongés en raison de la crise des semi-conducteurs. À noter que l’on s’attend à un tassement des ventes dès le mois prochain, et le niveau des ventes reste encore bien inférieur de près de 20 % par rapport à celui de 2019, avant la crise sanitaire. Nous devrions à peine atteindre les 1,8 millions de véhicules particuliers vendus cette année, contre 2,2 millions en 2019.
Du côté des constructeurs, l’ensemble des groupes profite de cette embellie du marché, à l’image du groupe Renault, dont les ventes progressent de 20,7 % et représentent un quart du marché français depuis le début de l’année. En revanche, Stellantis perd en part de marché, avec une hausse bien en deçà du marché, à +3,3 %. Le groupe Volkswagen voit ses ventes augmenter de 26,3 % par rapport à 2022. Enfin, Tesla a représenté un peu plus de 3 % des ventes sur les dix mois de 2023, avec près de 2,5 fois plus d’immatriculations qu’un an auparavant. Les marques chinoises progressent, à l’image de MG, avec ses 22 800 unités vendues et une croissance de 201 %, tandis que BYD a écoulé 254 unités depuis le début de l’année.
La progression continue des véhicules électrifiés : électrique (+45,9 %) et hybride rechargeable (+31,8 %) ont représenté le quart des nouvelles immatriculations sur les dix premiers mois de l’année. En revanche, le diesel n’a représenté que 9,8 % des immatriculations entre janvier et octobre, en baisse de 29 %, et les motorisations essence ont représenté 37,2 % des immatriculations (-0,4 point).