L’amélioration de la qualité de l’air rentre pleinement dans cette ambition et les équipementiers automobiles innovent pour adresser ces enjeux sociétaux.
Force est de constater que les émissions de particules issues des transports routiers proviennent de l’échappement et de l’abrasion (freins, pneumatiques, routes). Elles contribuent, par exemple en Ile de France, à hauteur de 19% des émissions totales pour les PM10 et à hauteur de 21% pour les PM2,5.
Les évolutions technologiques développées par les équipementiers pour traiter les émissions à l’échappement ont ainsi permis de réduire de 49% les émissions de PM10 et de 58% les émissions de PM2,5 sur la période 2005-2017[1]. Cependant, la réduction des émissions des particules issues des systèmes de freinage reste à traiter. Tout comme pour l’échappement, les équipementiers travaillent sur des solutions visant à répondre à ces enjeux.
Engagés dans une dynamique d’innovation sur ce sujet, les équipementiers représentés par la FIEV demandent que la réglementation européenne euro7 permette d’encadrer les émissions de particules de frein à l’horizon 2026.
Notre fédération formule ainsi 10 propositions pour réduire l’impact environnemental des véhicules particuliers (M1) et utilitaires légers (N1) au travers de l’homologation des véhicules neufs mais également des pièces de rechanges, les disques et plaquettes de frein étant par essence vouées à être remplacées au cours de la vie d’un véhicule. Une telle réglementation n’existant sur aucune plaque géographique dans le monde, nous proposons également plusieurs approches d’introduction des exigences.
[1] AIRPARIF – Bilan2017des émissions atmosphériques –Ile-de-France – Fiches sectorielles
"Particules fines émises par les systèmes de freinage "
Position Paper : Particules fines émises par les systèmes de freinage