Dans cet article paru dans Challenges, le président de la FIEV nous fait part de ses préoccupations majeures quant à l’avenir de l’industrie automobile française, mettant en évidence les défis actuels et les implications potentielles sur l’emploi.
Cette menace découle principalement de la transition vers les véhicules électriques d’ici 2030, prédisant une perte d’un quart des emplois dans les composants automobiles en France. Il exprime sa préoccupation en déclarant : « C’est quasiment un quart des emplois qui passeraient à la trappe. Un vrai cri d’alarme. »
Valeo, en tant que fabricant majeur, illustre déjà ces changements en présentant « un projet de regroupement de deux pôles d’activités se traduisant par 1150 suppressions d’emplois ». Claude Cham souligne les conséquences spécifiques sur l’emploi dans des secteurs tels que les fonderies, les forges et l’usinage.
Le président de la FIEV met en lumière le défi posé par la simplification des véhicules électriques comparée aux moteurs thermiques. Il indique que cette transition entraîne une chute des effectifs, exacerbée par l’importation d’éléments clés d’Asie. Il ajoute : « On a perdu presque la moitié de nos effectifs en quinze ans. »
Il souligne également que la France, confrontée à des coûts de travail élevés, voit ses déficits commerciaux dans le secteur automobile se creuser. Claude Cham conclut en partageant son inquiétude pour l’industrie en déclarant : « Les constructeurs eux-mêmes n’arrêtent pas de réduire leurs emplois en France. »