Les derniers mois, pour ne pas dire l’année écoulée, ont été particulièrement éprouvants pour de nombreux véhicules. Et pour cause, les mesures adoptées afin d’endiguer la propagation du coronavirus ont entraîné une diminution de l’utilisation des véhicules. Aujourd’hui, ces derniers sont d’autant plus vulnérables au pouvoir destructeur de la corrosion. Par conséquent, les ateliers de réparation ont tout intérêt à proposer un contrôle de printemps à leurs clients, afin de s’assurer que les véhicules sont en état de marche et de garantir une conduite plus sûre. ZF Aftermarket soutient cette démarche en proposant des pièces de rechange de qualité d’origine, ainsi qu’un savoir-faire unique.
Face aux mesures de restrictions de circulation, de nombreux véhicules ont été réduits à l’inactivité. Conséquence de cette immobilisation prolongée : la présence d’humidité qui peut à terme avoir des répercussions sur les composants du châssis et entraîner des dommages par corrosion. Ainsi, les ateliers de réparation se doivent d’encourager leurs clients à faire vérifier leur véhicule afin de contrôler et remplacer si besoin les pièces relatives à la sécurité les freins, les pièces de suspension ou encore les amortisseurs.
L’immobilisation prolongée est un élément déclencheur de la corrosion des composants du châssis.
Quelques jours de pluie suffisent à recouvrir les disques de frein d’une légère pellicule de rouille. Sans danger, cette dernière se résorbe au premier freinage. Cependant, si l’humidité et le sel imprègnent les pièces progressivement (sur plusieurs semaines, par exemple), le matériau se corrode en profondeur, entraînant ainsi des bruits et vibrations lors du freinage, ainsi que la rouille et la corrosion des éléments de commande. Par ailleurs, le conducteur doit être conscient du danger que représentent les impuretés (cailloux, poussières…) qui peuvent se loger dans le petit espace entre le disque de frein et les plaquettes de frein et y rester coincées. Il s’ensuit des rayures sur le disque, réduisant ainsi sa durée de vie de manière considérable. Outre les freins, les mécaniciens sont invités à procéder à une inspection visuelle complète des pièces de suspension, des barres d’accouplement et des amortisseurs lors du contrôle. Les conséquences de la présence d’humidité dans le système de direction, causée par une mauvaise étanchéité des soufflets de direction, peut s’avérer coûteux pour le conducteur et se traduit par une diminution de la sécurité de conduite et du confort. Et pour cause, si la crémaillère de direction se corrode, ou si le système hydraulique tombe en panne, le remplacement complet du système de direction est inévitable.
L’usure des amortisseurs, un phénomène à peine perceptible par le conducteur.
Les basses températures augmentent la raideur dans la suspension en raison du durcissement des pièces en caoutchouc métal, par exemple. De ce fait, le conducteur est moins susceptible de ressentir les effets de l’usure des amortisseurs qui peuvent se traduire par une mauvaise tenue de route, une stabilité réduite dans les virages, ou encore des distances de freinage plus longues. En outre, l’usure anormale en facette de la bande de roulement du pneu témoigne également de l’usure des amortisseurs. Les ateliers de réparation doivent procéder impérativement à un contrôle des amortisseurs, visuellement ou avec un banc de test.
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