La FIEV, présente mardi à la journée de concertation initiée par le Ministère de l’Économie, tient à partager sa satisfaction quant à la volonté du gouvernement de suivre l’évolution de la situation des entreprises françaises impactées par l’épidémie de coronavirus (Covid-19). Organisation représentative des équipementiers, la FIEV s’est faite le porte-voix des inquiétudes exprimées par les acteurs du secteur.
Le blocage induit par la fermeture de centres industriels automobiles majeurs en Chine perturbe significativement la chaîne d’approvisionnement des équipementiers en France. Si elle devait se traduire par des pénalités de retard, cette situation malheureuse exposerait les équipementiers automobiles – déjà confrontés à de profonds enjeux technologiques, sociétaux et environnementaux – à un surplus de difficultés risquant de provoquer des dommages sociaux et économiques significatifs.
Si la FIEV salue l’annonce du Ministre de l’Économie quant à la reconnaissance du « cas de force majeure » pour les prestataires dans le cadre de marchés publics, elle appelle le gouvernement à une prise en compte plus large des difficultés du secteur automobile :
– D’un point de vue conjoncturel :
En se faisant le médiateur d’un dialogue construit avec les partenaires des équipementiers automobiles et en invitant ces derniers à se montrer compréhensifs et tolérants vis-à-vis des retards d’approvisionnement qu’occasionnent la situation sanitaire actuelle. Bien entendu, les entreprises que représentent la FIEV s’engagent fermement à résoudre ces entraves dans les meilleurs délais, et avec la plus grande force ;
– D’un point de vue structurel :
En réduisant le poids de la fiscalité de production, à l’origine d’une perte considérable de compétitivité et d’une certaine dépendance vis-à-vis de la Chine.
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