Engagés de longue date dans la réduction de l’impact de l’automobile sur l’environnement, les équipementiers automobiles ont fait leurs les objectifs de décarbonation. Ils veillent en permanence à s’adapter et développent, en lien avec les constructeurs, de nouvelles technologies toujours plus responsables, au profit de véhicules actuels et futurs plus propres.
Une mission d’autant plus importante et complexe que le parc automobile est vieillissant, la planification vers le « tout électrique » extrêmement ambitieuse, les normes et réglementations inadaptées aux réalités techniques et économiques de l’industrie, le besoin en compétences nouvelles croissant, les enjeux autour de la cybersécurité et de l’accès à la donnée de plus en plus prégnants, et le pouvoir d’achat des usagers mis à mal.
Syndicat professionnel des équipementiers automobiles, la FIEV entend profiter de la caisse de résonnance que constitue son salon EQUIP AUTO, organisé pour la première fois à Lyon, pour se faire le porte-voix d’une filière automobile française menacée par la concurrence étrangère, en mal de compétitivité et soucieuse d’être davantage entendue par le législateur s’agissant des orientations stratégiques du site France.
C’est pourquoi, la FIEV publie ce jour ses préconisations dans l’espoir de susciter une réaction
profitable à la préservation et au renouveau d’une industrie française pourvoyeuse d’emplois,
respectueuse de l’environnement, porteuse de perspectives économiques, et largement
contributrice du droit de chacune et chacun à se déplacer.
- Renforcer l’attractivité du site France par sa compétitivité via notamment une plus
grande visibilité sur les trajectoires fiscales, la poursuite de la réduction des coûts de
production, la pérennisation du Crédit d’Impôt Recherche et la prolongation des
soutiens aux investissements en R&D à travers des outils comme le CORAM. - Apporter le soutien nécessaire aux entreprises face aux difficultés conjoncturelles.
- Avoir une approche ambitieuse mais réaliste de l’électrification et évaluer d’autres
technologies de décarbonation, en les comparant sur leur cycle de vie et sur leur
viabilité économique dans un contexte de pouvoir d’achat contraint. - Assurer la souveraineté de la filière automobile française en termes d’énergie, de
matières premières et composants critiques et stratégiques. - Favoriser le renouvellement du parc roulant, réduire et maîtriser les émissions des
véhicules existants. - Repousser l’application du MACF pour en améliorer son contenu et pouvoir réaliser une
étude d’impact. - Revoir le contenu de la norme EURO 7 dont le principe doit être soutenu, afin qu’elle
soit techniquement et économiquement viable. - Soutenir publiquement l’investissement dans l’hydrogène.
- Optimiser la règlementation sur les matières en introduisant des dérogations,
notamment lors d’une reconception impossible ou économiquement non viable de
pièces issues de l’économie circulaire ou lors de l’absence immédiate de solutions
industrielles de substitution à certains PFAS. - Garantir une meilleure maîtrise de la transition numérique par l’adoption d’un Data Act
sectoriel et la définition d’un modèle d’affaire générique permettant une juste
rétribution du/des créateur(s) de la donnée.
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