Si les habitants des quatre pays sondés (Allemagne, France, Italie, Royaume Uni) se disent pour 62% des répondants en accord – bien que plus mitigé en France et en Allemagne (50%) – avec les restrictions progressives de circulation des véhicules thermiques dans les zones à faibles émissions (ZFE) au sein des grandes agglomérations (vignettes écologique/péages urbains…), l’accompagnement des usagers par les pouvoirs publics dans cette transition technologique peine à convaincre.
En effet, seulement 38% des sondés estiment que les pouvoirs publics accompagnent efficacement la transition du parc automobile circulant vers l’électrique, le score le plus faible étant en France (28%), contre 46% en Italie, 41% au Royaume-Uni, et 36% en Allemagne. Rappelons que la fin de la vente de véhicules neufs à moteurs thermiques (voitures et utilitaires, hybrides inclus) à l’horizon 2035 a été entérinée le 27 octobre dernier par la Commission européenne.
Outre les choix alternatifs (ex : véhicule GPL, hybride ou roulant au super éthanol…) auxquels songe un tiers des interrogés (27% en moyenne, 34% en France), l’insatisfaction vis-à-vis des pouvoirs publics explique sans doute en partie que seule une minorité (43% en moyenne) – pas plus d’un quart des interrogés (25%) en France – envisage à date l’achat d’un véhicule électrique pour leur prochain véhicule neuf.
Quelles aides pour le passage à l’action ?
Pour accélérer le développement du véhicule électrique, les sondés plébiscitent trois mesures incitatives prioritaires des pouvoirs publics :
• des primes à l’acquisition plus élevées pour 62% en moyenne ;
• un réseau de bornes de recharge plus dense pour 61% (notamment en Allemagne, 68%) ;
• et un encadrement des prix de l’énergie pour 50%.
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