Ouvrant son analyse sur une lecture de l’évolution de la production française de véhicules légers (VL) au cours des 15 dernières années, la FIEV rappelle le triste constat d’une industrie automobile française de plus en plus faible. Face au positionnement stratégique de l’industrie allemande, dont les constructeurs ont su s’imposer à l’international, et au poids croissant des acteurs chinois, le made in France est lourdement menacé.
À l’origine de cette baisse considérable, faisant dégringoler la production française de VL de 5,5% de la production mondiale en 2005 à moins de 2% en 2020, le coût du travail et la culture industrielle de la France face aux cadres compétitifs d’autres pays.
Selon les adhérents de la FIEV, plusieurs facteurs – à découvrir dans l’analyse produite par le syndicat – pourraient jouer en faveur d’une localisation de certaines productions en France.
« Si l’on souhaite relocaliser des productions en France, nous devons saisir l’opportunité que nous offre la révolution technologique que nous vivons pour replacer la construction automobile au centre de la mobilité. Vendre uniquement une voiture, c’est le schéma que nous avons connu dans le passé ; l’avenir consiste à vendre de la mobilité, un service de mobilité globale. La France doit se positionner comme un pays innovant, capable de développer de la mobilité multimodale. Nous disposons d’importants atouts technologiques et territoriaux pour y parvenir mais pour que ceux-ci s’expriment, il faut dès à présent un cadre économique, social et environnemental compétitif », déclare Claude Cham, président de la FIEV.
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