En effet, les résultats de cette nouvelle évaluation scientifique pointent une fois encore la menace d’une catastrophe sociale d’une part, d’un non-sens environnemental d’autre part, que constituerait le scénario d’une industrie axée exclusivement sur l’électrique.
Plus que jamais la FIEV, portant la voix des équipementiers automobiles de France, insiste sur l’importance de la neutralité technologique et le besoin de considérer les émissions des transports routiers « du puits à la roue », au moins dans un premier temps, l’analyse du cycle de vie d’un véhicule étant beaucoup plus complexe à mettre en œuvre. Le package FITfor55 devrait être l’opportunité à saisir pour mettre en cohérence l’ensemble du cadre réglementaire portant sur les émissions de GES des transports. Osons en faire une force, plutôt qu’une menace !
En permettant le recours à des technologies diverses et complémentaires, nous nous laisserions la possibilité d’investir sur des motorisations hybrides, basées sur des moteurs thermiques performants qui permettraient l’atteinte des ambitions européennes grâce à l’introduction de carburants, liquides ou gazeux, décarbonés à partir de la biomasse ou d’électricité renouvelable. Ces derniers pouvant, pour rappel, permettre de baisser le contenu carbone à l’usage des véhicules neufs mais également du parc existant.
Enfin, comme le souligne le CLEPA, cette approche plus ouverte garantirait un temps précieux et nécessaire à la transformation industrielle d’une filière équipementière composée de leaders mondiaux, mais aussi de centaines d’entreprises spécialisées et de PME bénéficiant de moyens plus réduits pour assurer leur mutation et la reconversion de leurs salariés. »
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