Un virage peut encore être pris par les sous-traitants pour faire face à la crise. Entre modernisation et diversification, les choix sont rudes.
« Je suis inquiet pour l’avenir de notre industrie », martèle Claude Cham, président du syndicat des équipementiers. Pourtant, des décisions peuvent encore être prises pour les sous-traitants qui seront les plus affectés par le passage à l’électrique. En 2021, six entreprises ont bénéficié d’un accompagnement financier dans l’Indre, à hauteur de 30 millions d’euros, dans le cadre de France Relance. Il s’agit de Linamar Montupet, Eurocast, Systemes moteurs Sogefi, PSG Galva +, GMC et Catoire Semi, avec pour objectif la modernisation de l’outil industriel. Se démarquer de ses concurrents semble plus que jamais nécessaire. L’ex Alvance Wheels, devenu cette semaine Impériales Wheels, devrait justement profiter de son rachat pour changer de technologie : fabriquer des jantes plus grandes, qui correspondent à la demande actuelle pour viser des clients premium et super premium. Des voitures à haute valeur ajoutée, qui utiliseront la licence Cobawheels du groupe Saint-Jean Industries. Déjà employée par Audi, Dodge et Jeep, cette technologie permet de diminuer de vingt fois le poids d’une jante.
Presse
[La Nouvelle République] L’Indre face à la crise automobile : 2.000 emplois concernés
4 février 2022
Claude Cham s'exprime sur la crise engendrée par le passage au tout électrique qui met en danger les sous-traitants.