Si les constructeurs s’en sortent, les équipementiers qui leur fournissent pièces, pneus, équipements électroniques, etc. sont eux gravement menacés, alors que leur chiffre d’affaires en France est déjà passé de 18 milliards d’euros il y a quelques années à 14 milliards en 2021 »,
alerte Claude Cham, président de la Fédération des industries des équipements pour véhicules .
Ces trois années successives de chute des ventes sont « sans précédent », s’inquiète-t-il. Avec la montée en puissance des véhicules électriques, beaucoup plus simples à construire mais encore trop chers pour la classe moyenne, et les effets pervers de la taxe carbone aux frontières, qui pénalisera l’industrie de transformation qui est la nôtre, ce sont 200 000 à 250 000 emplois qui sont menacés dans l’industrie automobile française ».
Claude Cham place ses espoirs dans la clause de renégociation arrachée à la Commission européenne pour revoir les alternatives au tout électrique en 2035.